Chers parents, élèves et membres du personnel de l’École communautaire Aurèle-Lemoine, bonjour et bienvenue à la nouvelle année scolaire. J’espère que vous avez passés de belles vacances d’été remplies d’aventures et d’activités, mais aussi avec des temps de repos et de silence. Ces moments en famille sont importants et servent à nous permettre de reprendre notre souffle et de créer des souvenirs ensemble qui serviront de source d’inspiration et de motivation au cours de l’année scolaire.
La rentrée est un moment de questionnement, de grande anticipation et, des fois d’anxiété, car on ne connaît pas bien sa nouvelle enseignante, ou bien de nouveaux élèves dans la classe.
C’est dans ce contexte que je vous partage l’histoire de Phylis Webstad.
Phylis était une jeune de la Première Nation de Stswecem’c Xgat’tem qui a dû quitter sa communauté pour fréquenter une école résidentielle à Williams Lake en Colombie Brittanique. Phylis et sa mère croyaient vraiment que cette expérience serait positive, et Phyllis, bien qu’elle était nerveuse de quitter sa famille à un si jeune âge, avait hâte à première journée d’école. Pour bien préparer sa rentrée, Phyllis est allée au magasin avec sa mère, où elle lui a acheté une belle robe orange. Phyllis était tellement fière, et se sentait très spéciale. Malheureusement, en arrivant à l’école, on lui a fait enlever sa robe orange et mettre au lieu une tunique grise comme tous les autres élèves. On lui a aussi coupé les cheveux et interdit de parler sa langue maternelle.
Plusieurs années plus tard, Phyllis, qui est maintenant maman de ses propres filles, a décidé de partager son histoire, et le symbole du chandail orange, pour entamer son propre processus de réconciliation.
Cette année, le 29 septembre 2018, les élèves de notre école porteront un chandail orange, comme geste de solidarité avec Phyllis et tous les autres survivants des pensionnats autochtones. C’est un premier pas vers la réconciliation, et des relations actuelles entre tous les Canadiens, car nous sommes tous des gens du traité.
La rentrée est un moment de questionnement, de grande anticipation et, des fois d’anxiété, car on ne connaît pas bien sa nouvelle enseignante, ou bien de nouveaux élèves dans la classe.
C’est dans ce contexte que je vous partage l’histoire de Phylis Webstad.
Phylis était une jeune de la Première Nation de Stswecem’c Xgat’tem qui a dû quitter sa communauté pour fréquenter une école résidentielle à Williams Lake en Colombie Brittanique. Phylis et sa mère croyaient vraiment que cette expérience serait positive, et Phyllis, bien qu’elle était nerveuse de quitter sa famille à un si jeune âge, avait hâte à première journée d’école. Pour bien préparer sa rentrée, Phyllis est allée au magasin avec sa mère, où elle lui a acheté une belle robe orange. Phyllis était tellement fière, et se sentait très spéciale. Malheureusement, en arrivant à l’école, on lui a fait enlever sa robe orange et mettre au lieu une tunique grise comme tous les autres élèves. On lui a aussi coupé les cheveux et interdit de parler sa langue maternelle.
Plusieurs années plus tard, Phyllis, qui est maintenant maman de ses propres filles, a décidé de partager son histoire, et le symbole du chandail orange, pour entamer son propre processus de réconciliation.
Cette année, le 29 septembre 2018, les élèves de notre école porteront un chandail orange, comme geste de solidarité avec Phyllis et tous les autres survivants des pensionnats autochtones. C’est un premier pas vers la réconciliation, et des relations actuelles entre tous les Canadiens, car nous sommes tous des gens du traité.